Nous ne nous en rendons pas compte mais des études prouvent que l’air que nous respirons à l’intérieur de nos habitations est nettement plus pollué que celui se trouvant à l’extérieur, alors même que nous n’entendons parler que des effets néfastes de la pollution.
De quoi inquiéter n’importe quelle personne soucieuse de sa santé. Il est pourtant possible de lutter contre ce phénomène.
Air intérieur : ce qu’il faut retenir
Jusqu’à 7 fois plus pollué : le chiffre est inquiétant à juste titre alors que nous nous croyons en sécurité chez nous et que nous avons pris soin de bien nous laver les mains après être revenus de l’extérieur.
Pourtant, c’est une réalité qui s’explique très facilement : nos intérieurs sont pollués par des COV (des Composés Organiques Volatils) que l’on retrouve dans certaines peintures, dans la colle de nos meubles, dans nos produits ménagers ainsi de suite.
Même les objets que nous utilisons pour masquer les odeurs (bougies, bâtons d’encens, sprays) en contiennent. A terme, ce seraient des problèmes de santé graves à l’instar de cancers et autres maladies respiratoires que nous pourrions développer, si nous ne prenons pas garde à renouveler l’air de nos intérieurs régulièrement.
Pour ce faire, une règle simple : ouvrir nos fenêtres dès que nous le pouvons, et au minimum deux fois par jour. Les moments idéaux ? Le matin, notamment pour changer l’air de nos chambres vicié par notre respiration et transpiration nocturnes et le soir, quand la pollution extérieure est en train de descendre.
Fenêtre et aération : savoir faire le bon choix
Pour ouvrir ses fenêtres, encore faut-il avoir pris le bon système d’ouverture. On pourrait croire, habitués au système à la française que toutes les fenêtres s’ouvrent en tirant les battants vers soi, mais non.
En choisissant une ouverture à l’anglaise, ce ou ces mêmes battants s’ouvrent sur l’extérieur. Les fenêtres peuvent en outre coulisser sur le côté ou sur le haut si l’on choisit des menuiseries à guillotine, très prisées aux Etats-Unis, notamment.
Pour pouvoir aérer même quand on s’absente et sans craindre les intrusions, le système en oscillo-battant est idéal et peut se marier avec une ouverture à la française sur simple demande, lors de la demande de devis de ses futures fenêtres.
Si dix minutes au minimum est la durée recommandée pour chaque pièce, deux fois par jour et tous les jours, on peut augmenter l’efficacité en faisant poser sur ses fenêtres des grilles d’aération qui vont faire sortir l’air vicié pour le remplacer par du pur, en continu, tout comme l’installation d’une VMC peut s’avérer utile.
En rénovation, le passage des gaines n’est pas évident et il faut donc anticiper, mais cela doit faire l’objet des plans lors d’une construction neuve, surtout si l’on a opté pour une maison passive.
A ce moment, c’est la double flux qui sera à privilégier, pour éviter la condensation. En effet, une maison trop isolée ne respire pas et il faut donc ventiler en permanence. Avec la VMC double flux, les déperditions thermiques sont minimes et on apprécie que l’air pur venant de l’extérieur soit chauffé avant d’être redistribué dans les pièces.